Ils ne s’avouent pas vaincus. Déboutés en Cour suprême, hier, par la juge Teelock qui a annulé l’ordre intérimaire interdisant la démolition de leur domicile, les Rujubali comptent faire appel. Mais aussi loger un «stay of execution» pour que leur domicile soit épargné en attendant la fin de cette procédure. C’est ce qu’indique leur avoué Kaviraj Bokhoree, qui était en Cour suprême ce matin pour la famille Moorar.

Celle-ci sera devant la juge Teelock cet après-midi à 14h pour une audience en chambre.

Ce mardi 12 septembre, la juge Rita Teelock n’a pas accordé l’ordre interlocutoire réclamé par la famille Rujubali de La Butte. Arguant que le point ayant trait à l’Environment Impact Assessment Licence du Metro Express «n’est pas pertinente à cette affaire». Celle-ci, écrit la juge Teelock, concerne la démolition de deux maisons sur un terrain de l’Etat de 137 mètres carrés.

La juge a aussi souligné que les Rujubali n’ont pas produit d’élément prouvant qu’ils sont propriétaires des terrains ou des bâtiments qui s’y trouvent, ils n’ont aucun bail valable, ils n’ont pas non plus pu établir qu’ils étaient en droit d’occuper ces terres.

Si elle a annulé son ordre intérimaire, la juge Teelock a toutefois assorti son jugement d’un ordre interdisant la démolition jusqu’au 23 septembre.

Lire le jugement de Rita Teelock dans le cas Rujubali

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