C’est de Paris que Dawood Rawat s’exprime et lance son offensive juridique. Alors que depuis l’éclatement de l’affaire BAI, le fondateur du groupe en liquidation a plutôt joué profil bas. S’il compte contester la manière de faire du gouvernement sur ce plan, Dawood Rawat n’entend pas non plus laisser passer la couverture médiatique que lui ont accordée certains titres.

Ainsi, cette semaine, Delphine Meillet a déposé trois plaintes pour « diffamation public envers particulier » visant lexpress.mu, Le Mauricien mais aussi le magazine français Challenges. Si c’est au Tribunal de grande instance de Paris que s’adresse son client, poursuit-elle, c’est qu’il a la nationalité française et que les écrits visés ont aussi été publiés en France.

Pourquoi Dawood Rawat ne rentre-t-il pas à Maurice et ne s’adresse-t-il pas à la justice de notre pays ? « La situation de Dawood Rawat est particulière », explique-t-elle. « Vu le traitement qu’il subit aujourd’hui à Maurice, manifestement propre à lui et rien qu’à lui, il m’apparaît être dans une situation assez extraordinaire et dangereuse. »

La procédure prendra, certes, un peu de temps. Mais « les journalistes et directeurs de publication vont être mis en examen et traduits devant un tribunal correctionnel », explique l’avocate à la Cour de Paris.

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