Le Deputy Prime minister insiste : lors de sa rencontre avec Álvaro Sobrinho, l’homme d’affaires angolais ne l’a pas frappé comme étant un « voleur ».

Ivan Collendavelloo insiste : la presse, en tout cas « quelques excités qui ont écrit n’importe quoi », sont à blâmer pour l’envergure qu’a prise cette affaire. Mais, constate-t-il, les journaux « retrouvent leur équilibre » dans le traitement de cette polémique.

Le leader du Muvman liberater insiste : les médias doivent être mesurées dans la manière de couvrir cette affaire. La raison : « Il ne faut pas donner l’impression qu’il y a un complot pour déstabiliser le gouvernement, l’économie du pays. »

Revenant sur le rôle joué par la Financial Services Commission, Collendavelloo insiste sur le fait que « rien n’indique que la FSC n’a pas fait son travail correctement ».

Si les autorités européennes n’ont rien trouvé de compromettant contre Sobrinho, dit-il comprendre, « qui sommes-nous pour remettre [cela] en cause ? ».

D’ailleurs, déclare le leader du Muvman liberater (ML) face à la presse cet après-midi, l’affaire Sobrinho lui « rappelle l’affaire Bacha » et le « lynchage médiatique outrageant et outrancier » qu’avait alors subi sir Bhinod Bacha.

Ce dernier perdait, en juin 1994, son épouse et son fils dans l’incendie de leur maison. Plus d’un mois plus tard, la police l’arrêtait ainsi que Joyce Castellano car les soupçonnant d’être impliqués dans ce drame. Les deux ont bénéficié d’un non-lieu environ deux ans plus tard.

Commentant les récentes importantes saisies de drogues, Collendavelloo estime que c’est la preuve que le travail mené sous sir Anerood et Pravind Jugnauth porte ses fruits.

Alors que le Premier ministre a affirmé être personnellement en faveur de la peine capitale pour les trafiquants de drogue, le leader du ML croit savoir que le chef du gouvernement n’en fera pas une question « de parti ».

Autre volet de cette conférence de presse du ML : la rentrée parlementaire le 28 mars prochain. Il est important pour « la démocratie » et pour « nous au gouvernement d’être face à une opposition unie », relève Collendavelloo. Qui espère qu’il ne sera pas question de « sa badinaz » de Private Notice Question partagée.

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