Pour le pape François, il ne fait aucun doute. Lorsque des conflits internationaux sont portés devant des instances comme la Cour internationale de justice à La Haye, «on doit obéir» à leurs jugements et avis. Le chef de l’Eglise catholique répondait, à bord du Shepherd One, à une question sur la souveraineté des Chagos que revendique Maurice.

L’archipel est occupé par le Royaume-Uni. Celui-ci a été sommé par la CIJ, en février dernier, de restituer les Chagos à Maurice.

Jorge Mario Bergoglio a tenu une conférence de presse à bord de l’avion le ramenant d’Antananarivo à Rome, le mardi 10 septembre. Ils s’adressaient aux journalistes présents à l’issue de son voyage pastoral de sept jours au Mozambique, à Madagascar puis à Maurice.

Jean-Luc Mootoosamy, journaliste mauricien, lui a alors demandé comment il pouvait les Chagossiens «à rentrer chez eux».

S’écartant du dossier Chagos, le Saint Père a souligné comment durant la décolonisation, les pays dominants ont souvent eu «la tentation de s’en aller avec quelque chose dans la poche» en contrepartie de la liberté accordée. Les instituions internationales doivent être renforcées, a-t-il suggéré.

Le pape François a aussi à nouveau mis en exergue son appréciation de la «fraternité» religieuse à Maurice. Insistant sur le «respect religieux», il a invité les missionnaires à «ne pas faire de prosélytisme».

Voir l’intégralité de la conférence de presse ici :

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