Olivier Bancoult est rentré de La Haye, aux Pays-Bas, ce mercredi 27 février, en compagnie de Liseby Elisé. Le leader du Groupe réfugiés Chagos a été accueilli avec les honneurs à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, ce matin, par des camarades du groupe. «Sa ti-kouto inn koup gro ziromon», a-t-il déclaré, en utilisant une sirandane mauricienne pour illustrer la victoire du «petit Poucet» qu’est Maurice contre le «grand monstre» qu’est le Royaume-Uni sur le dossier Chagos.

La Cour internationale de justice a tranché, il y a deux jours, en faveur de Maurice. Statuant que l’excision de l’archipel était «illicite» et que les Chagos doivent être restitués «dans les plus brefs délais» pour que le processus de décolonisation soit complet. L’avis consultatif est, certes, non contraignant mais ne peut être ignoré. D’autant qu’il a été sollicité par l’Assemblée générale des Nations unies.

Son peuple doit pouvoir retourner sur l’archipel, insiste Bancoult. «Que les Anglais soient contents ou non, nous irons nettoyer les tombes de nos proches» dans un premier temps, a-t-il affirmé sous les cris approbateurs de ceux venus le recevoir.

Olivier Bancoult s’est rendu au cimetière de Cassis pour se recueillir sur les tombes des Chagossiennes qui ont été à l’origine dont lui n’est qu’un «intermédiaire». Avant de mettre le cap sur le centre du GRC, à Pointe-aux-Sables.

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