Ils se sont présentés aujourd’hui au conversion centre de la capitale pour les formalités d’obtention de la carte d’identité biométrique. Mais, comme annoncé il y a une douzaine de jours, ces membres de Lalit, de la Confédération des travailleurs du secteur privé et du Congress of Independent Trade Unions ont refusé de donner leurs empreintes digitales. Ils entendent ainsi protester contre ce qu’ils considèrent comme une mesure illégale.

Elle se fait « sans le consentement des gens », affirme Alain Ah-Vee, porte-parole de Lalit car « si pa donn lanprint, ou pa gagn kart ». Reaz Chuttoo, syndicaliste, insiste : « Plis ki 75 % dimoun ki finn al tir zot kart idantite finn fer li par laper. »

Le mouvement social et syndical a également rédigé une lettre dans laquelle il explique les raisons de son opposition à la soumission des empreintes pour la carte biométrique. Lettre qui a d’ailleurs reçu « plus de 70 signatures » au bâtiment Emmanuel, précise Alain Ah-Vee. Le courrier a été remis au responsable du conversion centre qui s’y trouve et a également été déposé au bureau du Premier ministre.

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