Quelque 3300 véhicules affectés. Autour de Rs 150 millions de pertes à cause des dégâts encourus, pour certains «irréversibles»… Tel est le bilan de l’association des concessionnaires suite aux taux de manganèse «inacceptables» détectés dans des échantillons d’essence. Les premières complaintes, rappelle la Motor Vehicles Dealers Association (MVDA), remontent au début du mois de novembre 2019.
Jusqu’à 129 mg de manganèse par litre de carburant ont été relevés lors des analyses effectuées par les divers concessionnaires. Alors que selon les spécifications de la State Trading Corporaton depuis 2014, le seuil est de 2 mg/l. Les échantillons ont été analysés par des laboratoires locaux mais aussi en France et en Afrique du Sud.
Les analyses effectuées ce mois-ci ont indiqué un retour à la normale, souligne la MVDA.
Les dommages relevés par la MVDA sont d’ordre mécanique, explique l’association. Le chiffre évoqué lors de la conférence de presse de ce jeudi 23 janvier concerne à la fois les concessionnaires et leurs clients. L’association a rencontré le ministre du Commerce, Yogida Sawmynaden, qui «paret inn konpran» et a dit qu’il prendrait les dispositions afin que cela ne se répète pas sur les cargaisons suivantes.
Pour le secrétaire de la MVDA, il faudrait que «les autorités fassent amende honorable», en introduisant notamment des règlements interdisant «à jamais» le manganèse, comme ce fut le cas pour le plomb. Car cette substance est nocive pour la santé et présente également des risques pour les véhicules.
A la question d’un dédommagement, l’association de concessionnaires explique qu’il revient aux propriétaires des véhicules endommagés d’entamer des poursuites légales, la MVDA n’étant pas habilitée à le faire.
L’association qréitère ne pas être au courant du mandat de l’expertise sollicitée par la State Trading Corporation.
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