Les secteurs public et privé ont environ quatre mois pour s’y conformer. Le nouveau Code national de bonne gouvernance entre en vigueur dès juillet prochain.

Ancré sur huit principes fondateurs, il vient encadrer les activités des divers opérateurs non seulement sur l’aspect financier mais aussi en prenant en compte les aspects sociaux et environnementaux, explique Sudhir Sesungkur. Des éléments appelés à figurer dans les rapports annuels.

Le Mauritius Institute of Directors se chargera de mieux faire connaître ce document, indique Arnaud Lagesse, président du Comité national sur la bonne gouvernance. Les entités publiques et privés devront, en outre, préciser les dispositions qui ne leur sont pas forcément applicables et les mesures alternatives mises en place.

Le Code national de bonne gouvernance datant de 2003, sa révision était devenue urgente. A la fois pour prendre en compte les changements intervenus entre-temps sur le plan légal, les leçons tirées de la crise financière mondiale de 2008 et du scandale BAI sur le plan local. Tout en intégrant les meilleures pratiques en cours à l’international.

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