La loi sur le financement des partis politiques sera débattue au Parlement ce mardi 9 juillet. Conscient de la nécessité d’une majorité des trois-quarts pour faire amender la loi, Eddy Boissezon, secrétaire générale du Muvman Liberater est d’avis qu’il sera difficile de convaincre l’opposition.

Lors de la conférence de presse de l’Alliance Lepep le samedi 6 juillet au bâtiment du Sun Trust, à Port-Louis, le ministre de la Fonction publique indique que le gouvernement a pris la peine de prendre en considération les appréhensions de la population avant de présenter le projet de loi.

Le public et l’opposition étaient contre le financement des partis provenant des fonds publics, fait savoir Eddy Boissezon. Le fait que cet élément ait été enlevé du projet de loi, dit-il, «sera un prétexte de l’opposition pour ne pas voter la loi». Ils parleront ensuite «d’occasion ratée», ajoute-t-il.

Selon Eddy Boissezon, cette nouvelle loi permettra plus de transparence dans les fonds collectés par les partis politiques. Elle donnera également plus de pouvoirs à l’Electoral Supervisory Commission (ESC) et au Commissaire électoral, dit-il.

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