Il l’affirme haut et fort : « Une équipe mafieuse a pris le contrôle. » Roshi Bhadain dit même en avoir discuté avec sir Anerood Jugnauth (SAJ), « preuves à l’appui ».

Remonté contre les « voleurs » et les « malpropte », l’ex-ministre de la Bonne gouvernance ne compte cependant pas révéler, pour l’heure, les informations accablantes qu’il dit détenir. Et qu’il conserve non seulement dans sa tête, mais aussi « sur le cyberespace ».

Il prévient toutefois : les pressions sur des conseillers municipaux et d’autres jugés proches de lui doivent cesser.

Son malaise, il le concède, ne date pas seulement depuis ce week-end et l’annonce de la passation de pouvoir entre SAJ et Pravind Jugnauth. Bhadain cite ainsi le limogeage de Megh Pillay qui, il le répète, bafoue les principes de bonne gouvernance.

Abordant la passation du pouvoir à la tête du gouvernement, l’élu de Belle-Rose/Quatre-Bornes estime que cela est « indécent » et contre les principes de bonne gouvernance. Comment accepter qu’un père quitte son poste de Premier ministre sans donner de raison ? s’interroge-t-il. Et que, par la suite, « le fils nomme son père, puis se nomme ministre des Finances, ministre de l’Intérieur ». Assumant, de fait, le contrôle du port, de l’aéroport, et des finances de ce pays, poursuit Roshi Bhadain.

Contre « le système mafieux », Roshi Bhadain propose « l’alternance ». Avec d’autres camarades, il compte lancer un parti politique dans deux semaines. Et s’engage, pendant 12 mois, à sillonner le pays pour expliquer à la population cette démarche et les convaincre, surtout les jeunes, de faire de la politique autrement.

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