Deux jeunes sur cinq sont touchés par la prolifération des drogues synthétiques. L’affirmation vient de Roshi Bhadain, qui se base sur une étude menée par le Reform Party. Pour le président du parti, l’heure est grave. Toutefois, la dépénalisation du gandia ne suffira pas pour contrer l’essor de ce type de stupéfiants, avance-t-il. Cela pourrait même le favoriser.

Comment ? La dépénalisation concerne la consommation individuelle. Or, le commerce de substances illicites, dont le gandia, est toujours proscrit, explique Bhadain. Qui est d’avis que la dépénalisation du gandia s’accompagnera d’une hausse de la demande qui se répercutera sur les tarifs pratiqués. «Le prix augmentera et tout le monde se rabattra sur les drogues synthétiques», estime Bhadain, qui se prononce en faveur du cannabis thérapeutique.

Il propose de légiférer sur ces substances qui peuvent être fabriquées, dit-il, avec des produits légaux et disponibles facilement, parfois même au supermarché. Un Synthetic Drugs Bill, avance le président du Reform Party, s’attaquera aux failles des lois en vigueur.

Commentant la création du parc Roland Armand, Bhadain s’interroge sur l’enveloppe prévue pour la réalisation de cet espace vert. «D’où proviennent ces Rs 100 million ?» se demande-t-il.

Le Reform Party planche actuellement sur 50 mesures pour changer le pays, alors que celui-ci fête un demi-siècle d’indépendance. Interrogé sur le départ de Samad Gunny, qui a été son proche collaborateur, Bhadain déclare que suivant un incident «très grave» rapporté contre l’ex-conseiller municipal, Gunny avait pris un temps de réflexion. Durant lequel il a annoncé, le 2 février, sa démission comme président et membre du Reform Party.

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