Pravind Jugnauth aurait dû faire en sorte que la présidente de la République s’en aille «tranquillement» avant les célébrations du 12-Mars. Or, en la maintenant en poste encore quelques temps, le Premier ministre a démontré qu’il n’est «pas à la hauteur», affirme Paul Bérenger.

Pour le leader des mauves, célébrer les 50 ans d’indépendance du pays alors qu’Ameenah Gurib-Fakim est toujours au château du Réduit est «un crime». Et un «manque de respect» envers l’invité d’honneur, le président indien Ram Nath Kovind.

Le Premier ministre a annoncé, ce vendredi 9 mars, que la démission de la présidente de la République interviendra après les festivités du 12-Mars. Ameenah Gurib-Fakim s’est vue contrainte à prendre la porte de sortie dans le sillage de l’affaire Platinum Card, qui éclate il y a dix jours. On lui reproche l’utilisation d’une carte de crédit accordée par le Planet Earth Institute. Le gouvernement finit par lui signifier, cette semaine, qu’elle doit se désister.

Ameenah Gurib-Fakim fait de la résistance dans un premier temps, s’offrant même une sortie contre ses détracteurs ce mercredi 7 mars à la State House. Mais elle finit par capituler et accepter de démissionner. Le Premier ministre en a fait l’annonce lors d’une brève déclaration hier. Or, en soirée, Ameenah Gurib-Fakim tweetait : «Il est rapporté que je démissionne.. Je suis toujours en poste..»

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