Le public doit être au courant de ce que dit la Banque mondiale sur les risques de black-out, l’utilisation du gaz naturel liquéfié (liquefied natural gas, LNG) et le recours aux énergies renouvelables. Autant de sujets qui sont abordés dans un rapport sur l’électricité à Maurice. Ce document a été soumis au ministère de l’Energie et doit être rendu public « sans plus tarder », affirme Paul Bérenger.

Un  document qui, selon Ivan Collendavelloo, a été reçu à la mi-juillet. Or, soutient le leader du MMM, le ministre de l’Energie et des Utilités publiques a déclaré, au Parlement le 28 avril dernier, que ce même document avait déjà été reçu et qu’il serait étudié.

Le leader mauve a, durant sa conférence de presse aujourd’hui, tiré sans ménagement sur Ivan Collendavelloo. Si celui-ci, dit-il, concède que le pays est « sur la corde raide », cependant, « il ne contrôle pas son dossier », dit Bérenger. Le ministre, poursuit le leader du MMM, a aussi « créé beaucoup de confusion » avec ses déclarations de samedi laissant croire que la transition vers le LNG est imminent. « C’est faux ! » insiste Bérenger, qui soutient que le Central Electricity Board n’a encore rien décidé sur ce projet qui n’en est encore qu’au stade d’étude préliminaire de faisabilité.

Paul Bérenger a aussi commenté la lettre ouverte de Kathi Lynn Austin, publiée cette semaine, dans laquelle la directrice exécutive de Conflict Awareness Project prie le présent gouvernement de rouvrir l’enquête sur un réseau de trafic d’armes qui aurait impliqué Maurice. Le leader du MMM soutient que la Commission anticorruption ne peut s’en charger car s’étant décrédibilisée. Et qu’il faudrait une full-fledged Commission of enquiry, président par un ancien juge du Commonwealth, pour se pencher sur cette affaire.

Le leader du MMM s’est aussi laissé aller à une petite boutade sur la réaction de sir Anerood Jugnauth lorsque le Premier ministre a été interrogé, ce mercredi 12 avril, sur son récent séjour à Londres. Paul Bérenger notant qu’il se serait attendu à retrouver un SAJ « plus relax » après trois semaines de voyage privé.

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