La «privatisation» des abris pour enfants Oasis et La Colombe, entre autres, inquiète les quelque 75 employés de ces centres. La majorité est composée des femmes. Ils craignent des licenciements et des changements dans leurs conditions de travail lorsque ces abris passeront sous la gestion d’organisations non gouvernementales. C’est ce qu’a indiqué Atma Shanto, négociateur pour le compte de la Union of Employees of the National Children’s Council le mardi 6 août à la presse, à Port-Louis.

Atma Shanto est également revenu sur les conditions d’emplois des travailleurs dans ces shelters pour les enfants. Il affirme que les employés ont l’obligation de faire des heures supplémentaires qui sont parfois rémunérés jusqu’à trois mois plus tard.

Le négociateur a écrit au ministre du Travail, Soodesh Callichurn, afin qu’il intervienne en faveur des employés. Le syndicat considère également des actions plus poussées si le dialogue échoue.

Au niveau du ministère de l’Egalité des genres, du Développement de l’enfant et du Ben-être de la famille, on nous indique que la décision de céder la gestion de ces abris, qui étaient sous la responsabilité du National Children’s Council, a été prise depuis plus d’un an. Des appels d’offres ont déjà été publiés dans la presse.

L’Ombudsperson for Children Rita Venkatasawmy avait réclamé, fin mai, la fermeture temporaire du shelter La Colombe en raison de travaux requis et d’une infestation de punaises de lits.

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