Peu importe le niveau des personnes d’Eglise impliquées dans des cas d’abus sexuels sur mineurs, «il faut faire la vérité», affirme le cardinal Maurice Piat. Le chef de l’Eglise catholique à Maurice réagissait à la condamnation à six ans de prison du cardinal George Pell pour des actes de pédophilie, ce mercredi 13 mars.

C’est le plus haut représentant de l’Eglise catholique reconnu coupable d’agressions sexuelles. L’ancien n3 du Vatican a été reconnu coupable d’avoir abusé de deux garçons de 13 ans lorsqu’il était archevêque de Melbourne.

Maurice semble relativement épargné par le scandale sexuel qui secoue l’Eglise catholique à travers le monde, qu’il s’agisse d’abus sur mineurs ou de religieuses. Un cas est toutefois en cour, celui du père Moctee dont la prochaine audience est prévue le mois prochain. Interdit de tout ministère et d’être en contact avec les jeunes depuis octobre dernier, il se trouve actuellement à Pamplemousse.

Le cardinal Piat a lancé aujourd’hui un protocole diocésain indiquant les procédures à suivre dans les cas d’allégations d’abus sexuels sur mineurs par des laïcs. Le deuxième après celui concernant les prêtres et religieux datant de 2018.

Qu’en est-il de l’encadrement des séminaristes et autres aspirants religieux ? La formation des séminaristes comprend des tests psychologiques, assure le cardinal Piat, afin de déceler au plus tôt des tendances problématiques. Et si la personne se découvre des penchants plus tard, après avoir été ordonnée ? C’est à elle de franchir le pas et d’en parler, indique cardinal Piat. Qui insiste qu’il y a «zéro tolérance» pour tout acte pédophile.

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