Accompagner et soutenir un enfant qui affiche des troubles du comportement. C’est, pour résumer, le rôle des child mentors. Ils sont 79 à intégrer ce programme aujourd’hui.
Lors de son allocution aux recrues, ce matin, Fazila Jeewa-Daureeawoo, ministre de l’Égalité des Genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être de la famille, a insisté sur le fait que ceux-ci doivent faire preuve de professionnalisme et agir selon le code d’éthique mis en place par le Child Mentoring Committee.
Les Child Mentors travaillent avec des enfants de 0 à 16 ans, suivant un Child Mentoring Order émis par un magistrat. Le Child Mentoring Scheme est une mesure prévue sous la Child Protection Act depuis 2008 mais effective depuis 2011, des amendements à la loi ayant été nécessaires pour sa mise en œuvre.
La formation est assurée par des officiers de la Child Development Unit et le mentor, qui doit avoir plus de 30 ans, bénéficie d’un stipend mensuel fixe par enfant.
Contrairement aux structures de familles d’accueil, il ne prend pas l’enfant en charge à temps plein mais le rencontre sur une base hebdomadaire. A travers des activités et leurs échanges, l’adulte sert de modèle tout en aidant l’enfant à avoir une meilleure estime de lui-même et de meilleurs rapports avec ses parents.
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