Elle n’est pas repartie les mains vides. Dix doses d’héroïne seulement ont été retrouvées par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) dans la structure servant d’échoppe aux trafiquants de drogue qui opéraient depuis des semaines à la rue Alfred Besnard, à Roche-Bois. C’était lors du raid effectué hier après-midi à l’issue de la vidéo diffusée par ION News le vendredi 5 octobre.

La découverte a été faite par l’équipe de l’inspecteur Lepois  plus d’une demi-heure après que les hommes de l’adjoint au commissaire de police Choolun Bhojoo ont investi les lieux. Le propriétaire de la drogue, enveloppée dans des feuilles d’aluminium et prête à la vente, n’a toujours pas été identifié, mais une enquête est en cours. Les experts de la police scientifique, le Forensic Science Laboratory, seront mis à contribution pour prélever les empreintes digitales ou génétiques.

La technique appelée «touch DNA», qui a déjà fait ses preuves pour élucider le meurtre d’Eleana Gentil à Cité Anoska, Forest-Side, en avril 2015, sera utilisée pour identifier ceux qui ont manipulé ces dix doses. Aucun prélèvement n’a cependant été effectué dans l’échoppe détruite par la Special Mobile Force (SMF) hier après-midi.

L’unique suspect trouvé avec deux doses d’héroïne de 0,7 gramme, Jean William Martin, 26 ans, a été arrêté trois heures avant le raid. Remis en liberté sur parole depuis, il avait été intercepté par l’équipe de la Metropolitan Division de l’ADSU dirigée par l’inspectrice Nagiah lors d’une patrouille à la rue Alfred Besnard.

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