Les pluies qui s’abattent sur le détroit de la Sonde, qui sépare les îles de Sumatra et de Java en Indonésie, ralentissent les équipes de secours qui se relaient pour retrouver les survivants du tsunami meurtrier de samedi. Alors que le bilan continue à s’alourdir, avec près de 429 morts et 1 485 blessés ce mardi 25 décembre, les secouristes évoquent une grave crise sanitaire avec nombreux cas d’enfants malades, surtout en raison d’un manque d’eau potable et de médicaments.

154 personnes sont toujours portées manquantes et des experts parlent de nouveaux raz-de-marée qui pourraient être causés par les activités volcaniques de l’Anak Krakatoa. Des drones ont été mis à contribution par l’armée indonésienne en vue de retrouver des rescapés. Malheureusement, la pluie rend les opérations difficiles, notamment pour les ambulances devant transporter les blessés vers les hôpitaux les plus proches.

Outre 882 maisons détruites, 73 hôtels et villas ont été endommagés, tout comme 430 bateaux par l’effondrement d’un pan sous-marin d’une superficie de 64 hectares de l’Anak Krakatoa suite à une éruption modérée. Ce volcan dit le Fils du Krakatoa est né un demi-siècle après la disparition du terrible Krakatoa qui avait fait 36 000 morts à la fin du XIXe siècle.

Aucune alerte tsunami n’avait été lancée samedi par les autorités indonésiennes en l’absence de tremblements de terre. Ce n’est qu’après le drame que l’agence indonésienne responsable de la gestion des catastrophes s’est rendue compte de son erreur et présenté ses excuses à la population. Des riverains indiquent n’avoir rien ressenti avant que des vagues de trois mètres d’une hauteur ne balaient tout sur leur passage.

Les sinistrés se comptent à plus de 16 000 et des volontaires se chargent de leur fournir à manger.

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