Les avocats de l’informaticien ont essayé d’obtenir sa libération sous caution. Mais devant les objections de la police, la magistrate Dauhoo a maintenu Ish Sookun en détention jusqu’au 2 février. Ce dernier est reparti ému et sous les cris de soutien de ses parents et amis venus le soutenir.

Devant la Bail and Remand Court, la police a réitéré, ce lundi, ses trois objections à la remise en liberté de Sookun. Les enquêteurs du Central Criminal Investigation Department estiment, en effet, que celui-ci pourrait être en danger si on le remettait en liberté. La police a également soutenu que même si les ordinateurs et téléphones portables du suspect ont été saisis, celui-ci pourrait utiliser d’autres moyens technologiques pour altérer les preuves ou contacter d’autres personnes ayant participé à l’envoi d’un courrier électronique au bureau du Premier ministre la semaine dernière. Cet email faisait état d’attaques qui seraient perpétrées vendredi dernier à divers endroits de l’île.

La police a été très avare en information devant la magistrate Nadiyyah Dauhoo. En effet, plus d’une fois, l’officier du CCID a répété que la « nature sensible » de l’enquête l’empêche de divulguer la nature des preuves contre Sookun ou encore le nombre de témoins qui ont été auditionnés.

Ce qui est certain, c’est que l’informaticien n’a pas donné, jusqu’ici, sa version des faits en écrit au CCID. A la magistrate Dauhoo, la police a expliqué être en train de compiler d’autres éléments de preuve avant d’auditionner formellement le suspect.

En attendant, et en vertu de la Prevention of Terrorism Act, qui rend beaucoup plus difficile la remise en liberté des suspects, Ish Sookun est maintenu en détention jusqu’au 2 février.

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