C’est un exercice que le ministre du Tourisme affirme effectuer de son plein gré afin d’informer la population de la position qu’il avait prise en tant que ministre des Finances sur la BAI. A une question d’ION News, Xavier Duval précise sa position par rapport aux propos de certains de ses collègues du gouvernement au sujet du conglomérat actuellement en difficultés financières. D’abord, Xavier Duval, contrairement à ce qu’avait expliqué Vishnu Lutchmeenaraidoo, affirme « ne pas être en mesure de dire » si c’est l’intervention de Navin Ramgoolam auprès de la Financial Services Commission ou de la Banque de Maurice qui a contribué à ce que la situation financière de la BAI empire.

Ensuite, Xavier Duval, toujours interrogé par ION News, évite soigneusement d’utiliser le terme Ponzi. Contrairement au ministre des Finances et au Premier ministre qui ont allègrement parlé de ce type de fraude financière, le ministre du Tourisme explique que les éléments qu’il a en sa possession maintenant ainsi que du temps où il avait la responsabilités des finances ne lui permettent pas d’affirmer que British American Insurance a opéré un Ponzi scheme. Mais que si Lutchmeenaraidoo, ce mardi au Parlement, et sir Anerood Jugnauth évoquent la chose, c’est sans doute « en connaissance de cause ».

En effectuant un rappel des actions prises par rapport à la BAI alors qu’il était aux Finances, Xavier Duval a néanmoins pointé du doigt la firme KPMG qui est l’auditeur du groupe de Dawood Rawat. Remarquant que le cabinet d’expertise comptable devra « assumer ses responsabilités » pour avoir montré le groupe BAI sous un jour financier très favorable jusqu’à tout récemment.

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