L’abattage massif n’est pas une solution, affirme le ministre de l’Agro-industrie. D’autant plus, précise Mahen Seeruttun, que ce sont les jeunes animaux d’élevage qui courent davantage le risque de mourir après avoir contracté la fièvre aphteuse.

Si 10 000 vaccins ont déjà été achetés du Botswana, le ministre explique que des prélèvements effectués sur les animaux morts ont été envoyés à des laboratoires d’analyse afin que le vaccin le plus approprié soit acheté. Dans le but de combattre le plus efficacement la souche du virus qui a contaminé les bêtes de Rodrigues et de Maurice.

L’exiguïté du territoire de Maurice et de Rodrigues pose un casse-tête aux autorités pour l’enfouissement des carcasses des animaux euthanasiés ou morts des suites de la fièvre aphteuse. Raison de plus, explique Mahen Seeruttun, de ne pas recourir à cette méthode. En attendant les nouveaux vaccins, le ministre assure qu’une cellule de veille a été mis en place afin de répertorier et de prendre en charge les nouveaux foyers de contamination. Le dernier à avoir été découvert se trouve à Highlands.

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