L’ambassadrice de l’Union européenne à Maurice estime que la relation entre les deux partenaires dépasse désormais le simple lien entre bailleur de fonds et récipiendaire d’aide. Pour Marjaana Sall, l’Europe doit maintenant accompagner le pays afin d’augmenter les flux de commerce et d’investissement en notre direction. Si les aides de l’UE seront maintenues jusqu’en 2020, la diplomate précise toutefois que ce sont les négociations en cours qui détermineront les types de financement dont le pays continuera à bénéficier après la fin programmée de l’Accord de Cotonou.

Toutefois, prévient l’ambassadrice, le soutien de l’UE sera subordonné, comme dans le passé, à des indicateurs de performance précis. L’un des plus importants étant le respect des droits humains au sein de la République, mais aussi, par exemple, la mise en oeuvre des objectifs de développement durable par le gouvernement. Cette vigilance, explique-t-elle, découle du fait que les contribuables européens s’attendent à ce que l’argent dépensé par l’institution le soit judicieusement.

Interrogée sur le Brexit, la diplomate estime qu’il est encore tôt pour dire ce qu’il se passera exactement en Europe. Il est donc impossible de prévoir, dès maintenant, les conséquences que la nouvelle relation du Royaume-Uni avec l’UE aura sur l’économie de Maurice.

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