«La possibilité de rétablir [la peine de mort] n’existe pas depuis l’adoption de l’Adoption of Death Penalty Act en 1995.» De plus, il y a un «consensus sans équivoque» sur le plan mondial au niveau des mouvements des droits humains sur le plan mondial. C’est ce qui ressort d’une réponse de sir Anerood Jugnauth à une question parlementaire de Danielle Selvon.

La peine capitale est seulement suspendue, et non abrogée.

L’élue de Grande-Rivière-Nord-Ouest/Port-Louis Ouest voulait savoir si des peines plus sévères seraient considérées pour certains types d’homicides, en particulier si les victimes sont des enfants. La prison à vie est déjà applicable dans les cas d’assassinats et de meurtres dont ceux d’enfants, a noté le ministre mentor et de la Défense.

Du reste, l’imposition d’une sentence relève de la Cour en prenant en compte la gravité du crime. SAJ d’ajouter qu’en 2017 et 2018, des suspects poursuivis pour homicide involontaire ont été condamnés à passer 23 à 33 ans derrière les barreaux.

Le débat sur la peine de mort a resurgi dans le sillage du meurtre du petit Ritesh Gobin, 11 ans. Comme c’est le cas lorsque des crimes atroces sont perpétrés.

Sir Anerood Jugnauth n’a jamais caché être en faveur de la peine capitale. Il avait d’ailleurs affirmé, en juillet dernier au Parlement, qu’il l’aurait rétablie notamment pour les trafiquants de drogue.

Le dernier condamné à mort, Eshan Nayeck, alias Alexandre, a été pendu le 10 octobre 1987. Il avait assassiné Rashid Atchia à coups de poignard devant le Marché central le 23 juillet 1983. L’ordre avait été signé par sir Anerood Jugnauth, alors Premier ministre.

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