« Une contradiction insurmontable dans le cadre du système actuel. » C’est ainsi que Rezistans ek Alternativ qualifie le Constitution (Declaration of Community) (Temporary Provisions) Bill, qui fait l’objet de débats au Parlement depuis hier. Avec ce projet de loi, qui est une mesure temporaire, les candidats aux prochaines élections ne seront pas obligés de déclarer leur appartenance ethnique. Il maintient toutefois la nomination de députés via le système de quota communautaire du Best Loser System, dénonce vivement Rezistans ek Alternativ.

D’autant que, dit-il dans un communiqué, que « tous les parlementaires » qui sont intervenus hier « pe oblize rekonet ki obligasyon klasifikasyon kominal enn kandida dan eleksyon zeneral li enn vyolasyon ‘human rights’ dans enn sosyete demokratik ». Le mouvement note cependant que les leaders politiques qui se sont exprimés au sein de l’Hémicycle, hier, « pe invant tu kalite ‘futilite’ pu refiz amenn enn vre reform elektoral non-kominal ek demokratik ».

Pour le parti politique, il est grand temps de « changer de système politique ». Et de faire que la réforme électorale intervienne « avant les élections ». Rezistans ek Alternativ interpelle le Premier ministre Navin Ramgoolam pour que, dès le vote de l’amendement constitutionnel, il rouvre les discussions sur le projet de loi sur la réforme électorale afin que celui-ci puisse être voté avant la dissolution de l’Assemblée nationale.

Photo (archives) : Le rassemblement du 1er-Mai de Rezistans ek Alternativ à cité Vallijee.

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