Le ministre de la Bonne Gouvernance et l’ancien CEO d’Air Mauritius devaient se rencontrer ce mardi, à 15h, au bureau de Roshi Bhadain. Mais peu avant la rencontre, Megh Pillay a fait comprendre au ministre qu’étant pris avec ses hommes de loi, il ne pourra se libérer. La rencontre a ainsi été décalée pour ce jeudi 3 novembre, en fin d’après-midi.

C’est sur Facebook, ce lundi soir, que le ministre a estimé que la façon dont le contrat de l’ancien CEO d’Air Mauritius a été résilié « n’est pas conforme aux principes de la bonne gouvernance ». Le conseil d’administration a, en effet, invoqué une clause du contrat de Pillay permettant au CEO ou à son employeur de mettre unilatéralement fin au contrat contre le paiement de 6 mois de salaires en indemnités.

Paradoxalement, le départ provoqué de Pillay de la tête de la ligne aérienne nationale pourrait remettre à l’avant-plan le nouveau Code sur la bonne gouvernance. Si la précédente version date d’une décennie, c’est avec impatience que de nombreux responsables du secteur privé attendent la mise en application du nouveau code. Dont la version finale a été arrêtée il y a deux mois.

Ceux qui se disent favorables à la mise en application du nouveau code arguent qu’Air Mauritius aurait eu beaucoup de mal à justifier la manière dont le contrat de Megh Pillay a été terminé.

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