Le congrès-anniversaire des 80 ans du Parti travailliste a été l’occasion pour Navin Ramgoolam d’annoncer certains changements au sein du parti. Si le leader des rouges affirme que Ssr Anerood Jugnauth, Paul Bérenger et certains au PTr souhaitent le voir partir, il dit demeurer à la tête de sa formation politique pour y apporter des changements dans sa structure et dans la place qui sera faite aux jeunes lors des prochaines élections.
Pour cela, Navin Ramgoolam promet de faire beaucoup plus de place à la réflexion et à la stratégie collective au sein du parti. Toutefois, prévient-il, le rajeunissement laissera plusieurs anciens sur le carreau. L’ancien Premier ministre les a exhortés à ne pas déserter les rangs du parti pour autant.
Ce dimanche, à Réduit, Ramgoolam n’a pas été tendre envers son ancien allié et encore moins envers le Premier ministre. Il a notamment accusé Bérenger de vouloir affaiblir les rouges afin d’ensuite conclure une alliance avec les rouges en étant en position de force.
Quant à SAJ, le chef du PTr lui a reproché de ne pas assumer le leadership au gouvernement. Ce qui, selon Ramgoolam, serait la cause de la « cacophonie » qui y règne. Il s’est ainsi désolé du fait qu’Ivan Collendavelloo, Roshi Bhadain ou encore Showkutally Soodhun engagent l’Etat sur des sujets sensibles sans consultations préalables au Conseil des ministres.
Évoquant ses démêlés avec la police, Ramgoolam a une nouvelle fois redit être victime de l’acharnement du gouvernement. Mais rappelle qu’aucun tribunal ne l’a condamné jusqu’ici, tout en prévoyant que cela ne sera pas non plus le cas à l’avenir.
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