Quantum Global a, en Cour suprême aujourd’hui, demandé qu’une partie de ses fonds soit débloquée, afin de pouvoir s’acquitter des salaires et des frais légaux. La Financial Intelligence Unit a objecté. Une nouvelle audience est prévue le 11 mai.

L’entreprise de Jean-Claude Bastos de Morais veut une résolution rapide de son litige avec les autorités mauriciennes. Elle se donne six mois pour cela. Au-delà, si l’affaire n’est toujours pas réglée, QG se tournera vers l’arbitrage international. Le gouvernement en a été informé, indique un communiqué de l’entreprise, émis le 25 avril.

«Nous avons urgemment besoin d’une audience impartiale», déclare Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur de QG. Le document souligne, à nouveau, l’impact conséquent du gel de ses comptes à Maurice et la suspension des licences des sept fonds d’investissement que gérait QG à Maurice.

L’entreprise réfute les allégations contre elle. Et se désole du «barrage d’allégations infondées (…) dans la presse» alors qu’elle attend toujours des explications de la Financial Intelligence Unit et de la Financial Services Commission. «Nous croyons que les accusations contre nous ne tiendrons pas la route, ce qui explique pourquoi elles n’ont pas été rendues publiques», affirme Bastos de Morais.

Le portfolio du Fonds souverain angolais (FSDEA) a augmenté sous la gestion de QG, poursuit le communiqué. Et les comptes relatifs à l’argent du gouvernement angolais sont public et audités indépendamment, est-il encore écrit.

Une délégation de la FSDEA est à Maurice cette semaine.

Jean-Claude Bastos de Morais est un proche de José Filomeno dos Santos. Celui-ci, fils de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos, était à la tête du FSDEA. Il a été renvoyé en janvier dernier, dans le sillage des révélations des Panama Papers.

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