Le prince Philip aurait-il dû prendre le volant seul au vu de son âge avancé ? La polémique enfle depuis que l’époux de la reine Elizabeth II a embouti une Kia, blessant légèrement les occupants, et a fait un tonneau sur le bas-côté de la route A149 à bord de son Land Rover Freelander 2 près du domaine royal de Sandringham, dans le Norfolk, jeudi dernier.

Le duc d’Edimbourg s’en est sorti indemne de la collision, d’où le titre de trompe-la-mort utilisé par le Mirror, alors que le Telegraph considère que c’est un « miracle » qu’il n’a pas été blessé. Il a été retiré du véhicule à travers le toit ouvrant. Un journal de Coventry l’explique par le fait que les véhicules utilisés par la famille royale sont modifiés pour davantage de sécurité par le Special Vehicle Operations (SVO) de Jaguar Land Rover.

Le prince Philip a dû se soumettre à un alcootest qui s’est révélé négatif. Alors qu’une enquête est toujours en cours sur les circonstances de l’accident, le comté de Norfolk a décidé de réduire la vitesse maximale de 97 à 80 km/h sur cette route où plusieurs accidents se sont produits ces dernières années.

Aux Etats-Unis, des commentateurs se prennent de passion pour cet accident, d’autant que le prince Philip avait pris le volant d’une Range Rover pour véhiculer le président américain Barack Obama et son épouse, Michelle, autour du château de Windsor lors d’une visite à la famille royale en avril 2016.

L’AFP indique que le prince Philip avait dû renoncer à l’une de ses passions, le pilotage, après 5 986 heures de vol, en 1997. Les médias britanniques soulignent que le Royaume-Uni compte plus de 100 281 conducteurs ayant plus de 90 ans et 280 qui ont plus de 100 ans.

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