Hassenjee Ruhomally a récidivé en partageant un nouveau post, ou plutôt une vidéo, qui parle de Showkutally Soodhun. Si les images sont, semble-t-il, celles d’un confrère des médias, l’internaute qui les a publiées à l’origine sur son compte YouTube y a rajouté un titre qui qualifie le vice-Premier ministre de « menteur ». Qu’Hassenjee Ruhomally ait partagé ce clip, en se fendant d’un commentaire, n’a pas été au goût du ministre.
Soodhun s’est, en effet, de nouveau tourné vers le Central Criminal Investigation Department (CCID). Qui a convoqué le directeur de Mauriweb Network Services aux Casernes centrales ce matin pour l’entendre sur cette affaire. Pour sa défense, explique son homme de loi, Ruhomally a argué qu’il se devait de défendre son nom et sa réputation. L’expert en informatique estime que ceux-ci ont été « souillés » par le ministre, notamment lors de ses déclarations publiques qui ont été diffusées sur la « plateforme » de la radiotélévision publique.
Des explications qui, avance Zakir Mohamed, ont été insatisfaisantes pour la police. Les enquêteurs ont procédé à l’arrestation de Hassenjee Ruhomally cet après-midi. Et décidé de le maintenir en détention. Il devra répondre de la même charge provisoire que lors de sa première arrestation, le 3 février dernier et qui tombe sous la la section 46(h) de l’Information and Communication Technologies Act.
Il nous revient que durant son audition au CCID, Hassenjee Ruhomally a été pris d’un malaise. Et qu’il a dû être conduit à l’hôpital Jeetoo. Son avocat rappelle que son client est diabétique, et suit un traitement pour cela.
L’homme et son épouse ont été interpellés, le 3 février, pour avoir partagé un post faisant état de factures impayées à l’hôpital Apollo Bramwell qui seraient au nom de Soodhun. Des allégations que le principal intéressé a vivement démenties.
Photo d’archives : Farihah et Hassenjee Ruhomally à l’issue de de leur comparution en Cour de district de Rose-Hill, le 4 février dernier.
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