Il existe des personnes qui ont ce sixième sens leur permettant, du premier coup, de deviner leur vis-à-vis. Ces gens-là ont une maîtrise de la physionomie et du corporel. La CIA en a fait une science assez précise avec, à la clef, la capacité de déjouer des situations inhabituelles et, surtout, délicates.

Avoir le sens de l’observation n’est pas donné à tout le monde et c’est bien ainsi car ce don peut rapidement se muer en risque par des prédateurs.

A l’approche des échanges de 2015, une multitude de spécimens se manifestent sur les blogs et aussi sur les réseaux sociaux. Se cachant derrière des pseudonymes souvent délirants, un spectacle en continu nous est conté. Toutefois, il semblerait que les hypothèses sont effectivement dans le domaine du délire avec la mise en avant des fantasmes des uns et des autres.

Ainsi, une simple tape ou une poignée de main deviennent des signes d’amitié millénaire. Cette situation est voulue par les deux parties, mais sur le long terme, celui qui a tendu la main se rend compte des approximations que cela peut apporter. Il n’y a pas pire qu’une fausse amitié.

La proximité des uns est source de spéculation pour les autres et cela amène régulièrement à des situations cocasses et même comiques. Mais restons sérieux et revenons à ce fameux sens de l’observation. Chacun d’entre nous analyse une image d’une manière différente même si, dans l’absolu, les tendances sont comparables. Toutefois, les angles peuvent drastiquement évoluer en fonction de notre entourage, la tolérance, les us et coutumes font que ce qui est acceptable pour certains est inadmissible pour d’autres. Chacun ayant ses arguments, les débats qui peuvent faire rage, ici et là, amènent à une réflexion quelque part.

Lors du Salon du Livre 2014, nous avons eu cette aubaine d’écouter des intervenants de qualité. Sans vraiment les connaître, excepté à travers leurs écrits ou leurs interventions à la télévision, nous nous sommes forgés une certaine image.

Ce partage de connaissances a été un orgasme pour les oreilles. Que ce soit Ashvin Dwarka ou Marie-Thérèse Humbert en passant par José Frèches, le verbe a fait fureur.

Bien entendu, la prestance des acteurs et actrices fut royale, surtout celle de Ségolène. Mais quelque part, le nombre n’y était pas, mais comme dit l’adage : les absents ont toujours tort. En venant se frotter à cette littérature si riche, en prenant quelques clichés avec ces auteurs, peut-être que l’on deviendrait plus cultivé, ou alors, moins inculte.

Amoureux du livre, à 2015…

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