Elle ne savait pas pour les boîtes de biscuits retrouvés dans ses bagages. C’est ce qu’affirme Aurore Gros-Coissy depuis son interpellation à l’aéroport de Plaisance, il y a trois ans, avec des cachets de Subutex dissimulés dans ces boîtes. Elle a eu l’occasion de le réaffirmer en cour d’assises aujourd’hui, à la reprise de son procès.

La jeune femme de 27 ans n’a toutefois pu aller au bout de son témoignage. L’affaire a, en effet, été au vendredi 26 septembre prochain.

Aurore Gros-Coissy a tout de même eu le temps de dire à la cour que c’est Tinsley Cornell qui s’était occupé de refermer sa valise. Et que c’est pour cela qu’elle ne savait pas que les boîtes et leur contenu s’y trouvaient. Les deux jeunes gens étaient sortis ensemble pendant un temps.

Gavin Glover, qui défend la Française, a dressé le portrait d’une jeune femme qui vivait encore chez ses parents. Et qui n’avait pas encore trouvé d’emploi en rapport avec son BTS (brevet technique scientifique) agricole. En attendant, Aurore Gros-Coissy faisait de petits boulots.

La poursuite a contesté l’admissibilité de l’une des pièces justificatives versées au dossier par Glover : la copie d’un relevé du compte en banque d’Aurore Gros-Coissy. Celui-ci devrait indiquer le retrait fait par la jeune femme pour régler son billet d’avion pour Maurice. Gavin Glover devra présenter en cour un document identifié par la banque. Et indiquer à la cour, demain, quand il pourra le faire.

Photo d’archives

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