Paul Bérenger affirme que son parti est désormais prêt « à toute éventualité », vu le contexte politique qu’il juge volatile. C’est donc « sans arrogance » mais convaincu de la force des mauves, que la direction du MMM peaufine en ce moment non seulement la liste de ses candidats, mais également « l’équipe gouvernementale » que proposera le parti en cas « d’élections générales anticipées ».

Revenant sur les remous actuels autour du dossier Sun Tan Hotels, le leader de l’opposition a une nouvelle fois critiqué l’Independent Commission against Corruption (ICAC), qu’il accuse notamment d’outrepasser ses droits en suggérant, dans l’affidavit juré mercredi, l’éventuel démarrage de la procédure de destitution constitutionnelle à l’égard du Directeur des poursuites publiques. Abordant la réunion écourtée du comité parlementaire de surveillance de la commission anticorruption, Bérenger a dit sa déception devant l’absence de Shakilla Jhungeer. Et de réclamer non seulement la démission du directeur général de l’institution, mais également celle des membres du conseil d’administration nommés par le gouvernement.

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