L’ancien ministre des Infrastructures publiques a finalement bénéficié d’une remise en liberté sur parole en début de soirée, ce vendredi. Toutefois, en sortant des locaux du Central Criminal Investigation Department vers 17h, c’est vers le centre de détention de Moka qu’Anil Bachoo a été dirigé dans un premier temps. Avant d’être ramené aux Casernes centrales, peu de temps après son arrivée à Moka.

Rama Valayden, un des avocats de Bachoo, a tout au long de la journée déploré que la police a suivi des « ordres venus d’en haut » pour retarder la comparution du cadre du Parti travailliste devant la Cour de district où il aurait dû être notifié des chefs d’accusations provisoires retenus contre lui. Selon Valayden, si son client a fait valoir son droit au silence durant son interrogatoire, la police ne lui a pas communiqué les accusations exactes portées à son encontre.

L’ancien ministre a été arrêté ce vendredi dans le cadre d’une enquête sur l’attribution en urgence, par la National Development Unit, de contrats de travaux publics à la suite des inondations meurtrières de mars 2013. Anil Bachoo comparaîtra ce samedi matin devant la Bail and Remand Court où le principe et les conditions de sa remise en liberté seront débattues.

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