Le leader de l’opposition admet volontiers que Pravind Jugnauth a proposé des mesures « intéressantes » dans le volet social de son budget. Toutefois, Paul Bérenger estime que la « rupture » attendue n’a pas eu lieu. Affirmant que le ministre des Finances continue à privilégier le budget de fonctionnement plutôt que d’accorder davantage d’importance aux investissements.

Évoquant les dépenses d’investissement de l’Etat, le leader du MMM estime que l’apport de l’Inde est considérable aux finances publiques, puis qu’il servira à lancer plusieurs projets publics d’envergure dont le Metro Express. Mais Bérenger prévient que le gouvernement devra trouver d’autres sources de financement tout en espérant que le gouvernement indien décaisse les dons promis à temps.

Cette conjonction de facteurs, augure Bérenger, ainsi que les effets du Brexit, qu’il dit avoir été sous-estimés par le ministre des Finances, ne permettront pas à l’économie nationale de croître au delà des 4%. Alors que les prévisions de Pravind  Jugnauth disent le contraire.

Au-delà du budget, le leader de l’opposition dit constater que l’entente entre le PMSD et les deux autres partenaires de l’alliance gouvernementale n’est pas au beau fixe. Il prévoit même des «développements politiques» au sein du gouvernement après le vote du budget de Pravind  Jugnauth.

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