Maurice n’est pas un paradis fiscal et la publication des «Mauritius Leaks» par l’International Consortium of International Journalists (ICIJ) semble n’avoir pour autre but que «de salir la réputation de Maurice». C’est ce qu’avancent deux associations d’opérateurs du global business à Maurice, l’Association of Trust and Management Companies (ATMC) et Global Finance Mauritius (GFM) dans un communiqué conjoint.
Les deux associations affirment que le secteur financier mauricien est un acteur majeur dans la promotion du commerce et de l’investissement étranger dans un grand nombre de pays en Afrique. Notamment à travers les Special Economic Zones (SEZ) dont Maurice facilite la mise en place sur le continent.
Le communiqué cite également le World Investment Report 2019 de la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Ce document estime que Maurice a généré un flux d’investissement direct étranger d’environ $46 milliards en Afrique l’année dernière. L’ATMC et GFM insistent aussi sur le fait que toutes les entreprises canalisant des investissements directs étrangers paient leurs impôts dans le pays hôte.
Ceci est possible, explique le communiqué car Maurice respecte les normes élaborées par l’Organisation pour le Commerce et le Développement Economique (OCDE). L’ATMC et GFM précisent également que Maurice respecte largement les normes de l’OCDE en matière de transparence et d’échanges d’informations à des fins fiscales
Les deux associations rappellent que le secteur du global business local favorise une réelle activité économique locale. Ce secteur emploie notamment 15 000 professionnels dans la filières de la finance, juridique et de la comptabilité, dit le communiqué.
«Mauritius Leaks» a été publié par l’ICIJ, ce 23 juillet. Il regroupe 200 000 documents, emails et publications confidentielles du cabinet de juriste Conyers installé à Maurice ainsi que de son client Venture Corporate Services.
ATMC-GFM joint statement after “Mauritius Leaks” by ION News on Scribd
Facebook Comments