« Le gouvernement mauricien multiplie les initiatives afin de démontrer le sérieux de son engagement pour la transparence et la coopération fiscale. » Cela, la Financial Services Promotion Agency (FSPA) tient à le rappeler. Surtout dans le sillage d’un article de presse local qui, en faisant état de l’absence de Maurice aux Rencontres internationales des autorités anticorruption, la semaine dernière à Paris, rappelle aussi les propos d’Eliane Houlette, le mois dernier.

Procureur en chef du Parquet national financier, elle a déposé devant le Sénat français le 18 mai. « Les États avec lesquels nous peinons à coopérer sont : la Russie, le Qatar, l’île Maurice et j’ajoute, au risque de vous surprendre, la Suisse », y a-t-elle affirmé.

La FSPA maintient, pour sa part, que la déclaration d’Eliane Houlette « ne reflète pas la situation actuelle ». Et de rappeler les mesures prises par Maurice pour être un centre financier « crédible, transparent et coopératif ».

Nous figurons, par exemple, au rang des premiers signataires de l’Accord multilatéral entre autorités compétentes relatif à l’échange automatique des déclarations pays par pays, sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en juin 2015 et ratifié en octobre.

L’une des conséquences directes, explique la FSPA, a été la mise en place d’un « cadre inclusif pour l’adoption des pratiques préconisées par l’OCDE » et de « mesures correctives correspondantes ». De fait, fait valoir l’agence, « les échanges de données sont plus rapides et efficaces ».

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