Maurice grimpe au classement sur la corruption qu’établit chaque année l’organisation internationale. Mais l’indice de la perception de la corruption (IPC) dans le pays recule toutefois d’un point (de 53 à 54) entre 2014 et 2015.

L’IPC de Transparency International (TI) est l’un des rares classements où Maurice n’occupe pas la première place au niveau africain. En effet, le pays est devancé par le Botswana, les Seychelles, le Cap Vert ou encore le Rwanda. Avec la Namibie, Maurice occupe ainsi le 45rang parmi les 168 pays évalués par TI.

Transparency Mauritius (TM), la branche locale de TI, réclame des « mesures fortes » pour garantir l’indépendance et le bon fonctionnement des institutions. Cela passe, estime l’ONG, par un meilleur mode de nomination des personnes à la tête d’organismes publics et parapublics. C’est à ce prix, estime TM, que Maurice grimpera au classement.

L’ONG dit aussi avoir « suivi avec intérêt les différentes affaires mises à jour par les autorités à Maurice » et note avec satisfaction la volonté du gouvernement d’élaborer une nouvelle Freedom of Information Act ou encore une loi électorale revue afin de mieux encadrer le financement politique.

Une fois de plus, ce sont les pays scandinaves (Danemark, Finlande et Suède) qui occupent les trois premières marches. La Nouvelle Zélande est quatrième avec un IPC de 88 points. Le Botswana, premier pays africain du classement, pointe, lui, à la 28e place.

L’IPC est compilé par TI depuis 1998. L’exercice est effectué à partir de quatre autres évaluations dont le Bertelsmann Foundation Transformation Index 2016, l’Economist Intelligence Unit Country Risk ; les Global Insight Country Risk Ratings en date d’août 2014 et le World Economic Forum Executive Opinion Survey.

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