Business Mauritius (BM) estime que la réunion qu’elle a eu au ministère du Travail au sujet du Workers’ Rights Bill n’équivaut pas à «un véritable travail technique» nécessaire avant que des changements importants soient apportés aux lois du travail. L’association des entreprises du pays explique, dans un communiqué, ce 3 août, qu’un regulation impact assessment est nécessaire afin d’évaluer les impacts économiques et sociales de la nouvelle loi du travail et les amendements à l’Employment Relations Act.

Les deux textes ont été discutés au Conseil des ministres, ce 2 août et seront inscrits en première lecture à l’Assemblée nationale, ce mardi 6 août. Toutefois, BM estime que la nouvelle mouture «n’est pas assez réfléchie» et rappelle à nouveau que le nouveau cadre légal ne doit pas se focaliser sur des objectifs à court terme. Mais plutôt assurer «la pérennité du secteur des affaires – et donc de l’emploi» en privilégiant la consultation.

BM considère ainsi que dans leurs versions actuels, les propositions du gouvernement auront un impact négatif sur plusieurs secteurs notamment le tourisme, le Business Process Outsourcing et sur les entreprises où le shift work est courant. Les nouvelles règles au sujet des contrats à durée déterminée pourraient également causer «des licenciements conséquents» dans la construction et l’agro-industrie prévient aussi BM.

L’association a adressé une correspondance au Premier ministre reprenant les points techniques et une évaluation de l’impact des textes proposés. Tout en rappelant la disponibilité de BM pour participer à des consultations techniques sur les nouvelles lois.

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