L’incendie qui a ravagé la flèche, la toiture et une partie de la voûte de la cathédrale gothique vieille de plus de 850 ans n’est pas d’origine criminelle. Les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris privilégient plutôt un incendie accidentel causé par une cigarette mal éteinte, voire d’un dysfonctionnement électrique. Le drame s’est joué alors que des travaux de restauration étaient an cours à Notre-Dame de Paris, lieu emblématique classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Une centaine de témoins, notamment des ouvriers, des vigiles et des responsables du diocèse ou des entreprises intervenant sur le chantier ont été entendus, a révélé mercredi le parquet de Paris. L’enquête n’est pas terminée pour autant, celle-ci allant être approfondie sous la conduite de trois magistrats dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour «dégradations involontaires par incendie par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, intervenues dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel».

Ce drame a poussé à des promesses de don de plus de 850 millions d’euros, mais à la mi-juin, 9% des promesses ont été versés, indique le ministre français de la Culture, Frank Riester. Sinon, pour la première fois depuis l’incendie, une messe a été célébrée le 15 juin dans la cathédrale, souligne l’AFP. Ceux présents ont quand même dû porter des casques de chantier.

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