« Injustifiées, fausses et malveillantes ». C’est ainsi que l’Electoral Supervisory Commission qualifie les accusations du leader du Party Malin à l’encontre du commissaire électoral et de son bureau. L’institution déplore le comportement « violent, abusif, menaçant et inacceptable » de Danrajsing Aubeeluck. Ce qui a eu pour effet de « remettre en cause l’intégrité » du processus électoral.

Le 14 mai dernier, la commission s’est réunie pour discuter de l’incident survenu le 12 mai, lorsque Danrajsingh Aubeeluck est venu enregistrer son parti en vue des municipales. L’ESC s’est basée sur les vidéos publiées notamment par ION News et sur un autre site Web.

Selon le leader du Party Malin, le prénom d’une électrice enregistrée dans la circonscription no 16 avait été délibérément modifié sur le registre des électeurs (qu’il avait sur CD) de 2014. La personne portant cet autre nom est, elle domiciliée à une autre adresse, dans la circonscription no 14. Toujours selon Danrajsingh Aubeeluck, cette affaire relève d’un cas de « forgery ». En dépit du fait qu’au bureau du commissaire électoral, on lui ait montré la carte originale de la personne en question.

Suite à cet incident, lors duquel le leader du Party Malin a été « violent et agressif » dans le « ton » et « l’attitude », dit l’ESC dans son communiqué d’aujourd’hui, cette institution a revu les dossiers du bureau du Commissaire électoral. Et vient confirmer qu’il y a bien deux personnes distinctes avec le même patronyme mais des prénoms différents et résidant à des adresses différentes. Le Commissaire électoral et son bureau, déclare la commission, ont été « faussement accusés » d’avoir falsifié le registre électoral de 2014.

L’ESC recommande que le Commissaire électoral réfère l’affaire à la police.

Photo : Irfan Abdool Rahman (à g.), commissaire électoral, et Danrajsingh Aubeeluck, leader du Party Malin (debout), le 12 mai dernier.

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