Elle a été assassinée sous les yeux de son fils autiste le 7 juillet 2017 à Albion. Un an plus tard, malgré des aveux, le procès des trois accusés n’a toujours pas démarré. Les proches de l’Ecossaise Janice Farman se sont confiés dans plusieurs journaux britanniques, cette semaine, pour faire part de leur colère, estimant que les trois accusés ne peuvent rester indéfiniment en détention provisoire sans être jugés.

C’est un ancien collègue de Janice Farman, Kamlesh Mansing, qui avait ourdi un complot en vue de la cambrioler. C’était relativement facile pour lui, avait-il indiqué aux enquêteurs, car il allait et venait chez elle. Elle lui avait confié qu’elle prévoyait de rentrer en Ecosse. Avec Ravish Rao Fakhoo et Anish Soneea, il s’est rendu chez elle au milieu de la nuit.

D’après le témoignage du garçon qui a donné l’alerte après leur départ, ils lui ont mis un oreiller sur le visage avant de la frapper. L’autopsie a révélé qu’elle avait été étranglée. Ravish Rao Fakhoo a avoué sa participation au vol, mais soutient être resté à l’extérieur, à attendre dans la voiture.

Les proches de la victime s’interrogent sur le délai pris pour que le procès démarre et croit savoir que la police attend de mettre la main sur les appels passés entre les trois accusés. «Over here that would be done in a week», exlique l’un d’eux en mentionnant que le père de Janice Farman est un policier à la retraite.

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