Le Kenya, «moteur économique et porte d’entrée vers l’Afrique de l’Est» ? L’Association of Mauritian Manufacturers (AMM) y croit. Une délégation y est en ce moment, accompagnée de membres du label Made in Moris. L’objectif de la mission de prospection, qui a démarré le 18 février et prend fin aujourd’hui : discuter des opportunités d’affaires et de l’accès à cette partie du continent.
La quinzaine de personnes – des industriels et fournisseurs de services, précise un communiqué d’AMM – a eu des réunions notamment avec la Chambre de commerce et d’industrie France Kenya ; la Tanzania Private Sector Foundation ; KenInvest, soit le pendant de l’Economic Development Board chargé d’encourager les investissements au Kenya ; la Kenya Association of Manufacturers et la SBM Kenya.
Le Kenya n’est qu’un point de départ. En effet, une seconde mission de prospection est prévue en Tanzanie ou au Mozambique plus tard cette année en mode «B to B». «Cela permettra à certains de se lancer dans l’export», souligne Bruno Dubarry, CEO de l’AMM. Et d’ajouter : «Ceux qui exportent déjà à travers des projets individuels, pourront se retrouver dans une démarche collective avec les avantages de la mutualisation des ressources.»
La Tanzanie devrait maintenir sa position dominante en termes de croissance en Afrique de l’Est, relève The Economist Intelligence Unit.
L’Afrique de l’Est a été la région la plus performante du continent sur le plan économique. Affichant un taux de croissance de 6,3% en 2018, selon l’Institute of Chartered Accountants in England and Wales.
La Banque mondiale prévoit, au Kenya, une croissance à la hausse pour 2019 (5,8%) et 2020 (6%), sous-tendue par le regain du secteur agricole ainsi qu’une consommation et des investissements en hausse. Et qui sera soutenue notamment par des réformes structurelles et des projets d’infrastructures, note The Economist Intelligence Unit. Le gouvernement était, fin 2018, plus optimiste. S’attendant à un taux de croissance de 6,2% en 2019 au vu des résultats de troisième trimestre de 2018, rapportait Reuters.
Photo : L’AMM et Made in Moris se sont préparés pour cette mission avec l’aide de Patrick Lecoy, d’Export Assistance Development, lors de deux ateliers en 2018.
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