Les incendies qui ravagent l’Australie ont mis en exergue les faiblesses du système de santé de ce pays. Les médecins, par exemple, n’ont pas été préparés aux effets du changement climatique, indique la revue médicale The Lancet. La population est exposée aux fumées toxiques, notamment à Canberra et Sydney où la qualité de l’air est 22 fois et 10 fois supérieure aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette situation inquiète, car il y a eu une hausse dans le nombre de patients souffrant de problèmes respiratoires, plus particulièrement ceux étant déjà sujet à des troubles cardiaques et pulmonaires. Les patients souffrant d’infections urinaires et d’infections de la peau a aussi pris l’ascenseur. L’Australian Medical Association (AMA) a déjà émis un avertissement la population aux risques, mortels dans certains cas, liés à une exposition prolongée aux fumées toxiques.

Ewen McPhee, ex-présidente de l’Australian College of Rural and Remote Medicine et qui est une généraliste basée dans le Queensland déplore le manque de préparation à ce type de situation aux communautés vivant en régions rurales. Le trouble émotionnel va laisser la place à des troubles mentaux selon Ian Hickie du Brain and Mind Centre de l’université de Sydney. Notamment le syndrome du stress post-traumatique et l’anxiété.

«A lot of natural disaster research has been done in Australia and we know what not to do, and that is to send large teams into affected areas», souligne Ian Hickie.

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