Jack Bizlall dévoile ses suggestions en vue d’une réforme électorale.

 

Le boycott du scrutin du 7 novembre. Le vote blanc. Ou le vote nul en rendant le bulletin invalide, Tel est le mot d’ordre du Mouvement Premier Mai (MPM) à ses membres, aux sympathisants de gauche et au public qui en ont «ras-le-bol» des partis politiques «dynastiques, accapareurs, destructeurs de notre société et de notre écologie».

Jack Bizlall et les principaux animauters du mouvement de gauche ont émis un communiqué, le 23 octobre, expliquant sa position et pourquoi ils n’ont aligné aucun candidat aux législatives du 7 novembre. Ils s’élèvent contre l’obligation faite de déclarer son appartenance ethnique.

Le MPM prône une nouvelle Constitution et «l’éradication des structures politiques partisanes, dynastiques et manipulatrice des sentiments ethniques sectaires».

Aucun membre du MPM ne participera aux élections générales tant que cette provision légale est en vigueur, ont-ils fait savoir. Ils ne soutiendront pas non plus l’une ou l’autre des personnes en lice pour le présent scrutin, qu’elle soit d’un parti politique traditionnel, candidat indépendant ou d’une autre formation politique. Le MPM est toutefois «en contact» avec Rezistans ek Alternativ, dont les candidats n’ont pas déclaré leur appartenance ethnique cette semaine, lors du dépôt de candidatures.

Le mouvement de gauche lance «un appel aux nouvelles organisations politiques d’adopter notre ligne de conduite pour que demain notre association avec elles soit possible». Et d’ajouter : «La pratique opportuniste et aventuriste doit laisser la place à une cohérence dans les objectifs et les actions politiques.»

Vingt-six candidatures ont été rejetées, le mardi 22 octobre, par les Returning Officers pour non-déclaration de l’appartenance ethnique. Outre les 20 membres de Rezistans ek Alternativ, des citoyens ont vu leurs candidatures rejetées, à l’instar de l’écrivaine Shenaz Patel, de la citoyenne engagée Shimanda Mungur ou encore du travailleur social Jeff Lingaya. Rezistans ek Alternativ saisit la Cour suprême ce jeudi 24 octobre.

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