La Federation of Hotels Taxi Associations souhaite rencontrer le Premier ministre. Cela afin de lui exposer leurs griefs et de trouver une solution aux points qui, selon le syndicat, posent toujours problème. Car si Yashpal Murrakhun a estimé, dans un premier temps, que les recommandations avalisées par le Conseil des ministres sont globalement positives, le président de la fédération relève toutefois d’autres points noirs dans les décisions qui ont été prises sur leur sort.

Parmi les mesures que conteste le syndicat : la dérogation faite aux contract cars déjà en service d’être pourvues d’un chauffeur. Si le Conseil des ministres précise que ce sera au cas par cas, Yashpal Murrakhun estime cependant que les voitures de location viennent jouer sur son terrain et celui de ses collègues. Et faire du business « en parallèle », sur leur dos. « Si les ‘contract cars’ sont accompagnées d’un chauffeur, ils sont considérés comme des taxis », soutient le président de la fédération. Les chauffeurs de taxi, poursuit-il, n’ont pas d’autre source de revenus que les courses des clients d’hôtels. Contrairement à ceux qui font de la location de voitures et dont la clientèle est plus élargie.

Sachin Meettoo, membre de la fédération, ajoute que le redéploiement des taxis sur une base régionale ne doit pas entraîner une baisse dans les revenus des chauffeurs concernés.

Les établissements hôteliers devraient, selon Yashpal Murrakhun, donner priorité aux taxis pour les courses. Les tour-opérateurs touchent, eux, de grosses commissions, argue-t-il. Il estime, par ailleurs, que les membres de la fédération qui opèrent auprès d’hôtels de moins de 100 chambres seront lésés. Les recommandations du comité ministériel ne prévoient pas de taxi desk pour les hôtels de cette taille. Par conséquent, avance Murrakhun, les clients qui y résident ne seront pas forcément correctement informés.

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