«One love, one heart / Let’s get together and feel alright…» A l’annonce de l’inscription du reggae au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, les notes de cette chanson de Bob Marley ont résonné, ce jeudi 29 novembre, au centre de Swami Vivekananda, à Pailles. La délégation jamaïcaine a d’ailleurs conclu son allocution sur ses paroles et a esquissé quelques pas dans la joie.

Cette musique, a fait ressortir l’Unesco, a contribué à une prise de conscience sur les «questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité» sur le plan international, notamment en raison d’artistes comme Bob Marley.

Olivia Grange, la ministre de la Culture de la Jamaïque, n’a pas manqué de souligner «l’extrême importance» de l’héritage culturel pour l’identité d’un pays.

Pour son homologue mauricien Pradeep Roopun, c’est une «immense joie et fierté pour nous, d’autant que cela s’est passé sur le sol mauricien» dans le cadre de la 13session du Comité intergouvernementale de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Maurice figure parmi les Etats à avoir soutenu la Jamaïque dans cette démarche.

Le reggae rejoint une liste d’environ 400 traditions culturelles comprenant des chants, danses mais aussi des spécialités gastronomiques. A l’instar du sega tipik.

La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a intégré, hier, neuf autres éléments. Soit :

 

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