La rupture d’un barrage vieux de 43 ans du géant minier Vale à Brumadinho, dans l’état de Minas Gerais, au sud-est du Brésil, a provoqué la mort de plusieurs personnes ce vendredi 25 janvier. Sept corps ont été retrouvés par les pompiers tout comme neuf blessés alors que des recherches sont en cours pour retrouver au moins 200 personnes dans cette région où 19 morts ont été causés dans des circonstances similaires à Mariana en novembre 2015.

Les disparus sont des employés de Vale et ont été emportés alors qu’ils se trouvaient à la cantine à l’heure du déjeuner. Trente-huit autres salariés et clients d’une maison d’hôte toute proche sont également portés disparus. Une centaine de pompiers a été mobilisée pour une opération de secours impliquant au moins dix hélicoptères. Un communiqué a aussi été diffusé, invitant à population à se tenir éloignée du lit de la rivière Paraopeba qui a pu être contaminé par la coulée de boue meurtrière contenant des minerais ferreux.

Inhotim, plus grand musée à ciel ouvert du monde avec sa collection d’art contemporain, situé à quinze kilomètres du barrage a été évacué. «C’est incroyable que trois ans et deux mois après Mariana, un autre accident avec les mêmes caractéristiques ait lieu dans la même région», a déploré Greenpeace dans un communiqué. Le drame de Mariana a vu le déplacement d’une coulée de boue sur 650 kilomètres. 375 familles sinistrées sont encore en attente d’un logement et aucun responsable n’a été poursuivi.

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