Il n’y a qu’une seule «race» : la race humaine. Partant de ce constat, le président français Emmanuel Macron veut amender l’article 1 de la Constitution de son pays, qui se comme suit :

«La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.»

Macron veut abolir le terme «race», et le remplacer par «sexe». Un choix dont Maurice ferait bien de s’inspirer, estime le Directeur des poursuites publiques Satyajit Boolell. «En tant qu’êtres humains, nous sommes les sommes et jouissons des mêmes droits», écrit le DPP dans l’édition de juin de la newsletter de son bureau.

Abolir la notion de «race» n’équivaut toutefois pas à renier les droits de quelqu’un qui serait victime de discrimination. La personne peut toujours saisir la justice «sur la base de ses origines», note encore Ajit Boolell.

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