«La FSC nous a informés que l’idée n’était pas de vendre les actions de Britam.» C’est ce qu’a indiqué Yogesh Rai Basgeet à la commission chargée de l’enquête sur la vente de celles-ci.

Selon l’ancien Special Administrator de BA Insurance, six parties avaient formulé verbalement des propositions pour le rachat des actions de Britam. Des offres qui allaient jusqu’à Rs 4,5 milliards.

Souhaitant procéder à la vente des actions de BAI au sein de la compagnie d’assurances kényane, les deux administrateurs spéciaux Busgeet et Mushtaq Oosman avaient alors sollicité la Financial Services Commission pour être habilités à agir en ce sens.

L’argent de la vente de ces actions devait servir à rembourser les clients du plan Super Cash Back Gold suivant la débâcle du groupe BAI.

Or, lors d’une réunion le 6 juin 2015, le conseil d’administration de la Financial Services Commission (FSC) a fait part de son refus de vendre les actions de Britam. En expliquant que les caisses du National Property Fund Ltd avaient déjà été renflouées par la Banque centrale, à travers une ligne de crédit.

Busgeet a aussi précisé que les actions de Britam faisaient partie des actifs du groupe BAI quand il était en poste, et que la vente a été conclue après sa démission, le 26 août 2015.

A la demande de la commission d’enquête, Busgeet a confirmé que la FSC était au courant des prix proposés par les six parties intéressées.

Yogesh Rai Basgeet et Mushtaq Oosman ont tous deux comparu en présence de leurs conseillers légaux devant la commission d’enquête présidée par Bushan Domah. L’ancien juge était assisté des deux assesseurs Sattar Hajee Abdoula et Imrith Ramtohul.

Mushtaq Oosman a, pour sa part, indiqué que des brokers étaient interessés par la vente des actions de Britam. Et que lors d’une mission en Afrique du Sud, la branche sud-africaine de Barclays avait fait une proposition.

Les auditions, qui ont débuté aujourd’hui en Cour suprême, reprendront le mercredi 21 juin avec les représentants de la FSC et du cabinet conseil BDO.

Correction : Cet article indiquait de manière erronée que l’offre la plus basse s’élevait à Rs 120 millions.

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