La Financial Services Commission (FSC) Mauritius souhaite devenir plus respectueuse de l’environnement. Elle aspire à se passer du papier avant la fin de l’année. Le système informatique sera relié à tous les processeurs internes et permettra la supervision des données en temps réel.

L’utilisation de papier ne sera plus nécessaire et les coûts d’imprimeries seront diminués, explique Renganaden Padayachy, président de la FSC Mauritius lors de sa présentation du plan d’entreprise, à Ebène, le vendredi 15 mars.

L’autre mesure phare de la FSC concerne sur les formulaires d’applications «Fast Track». Basée sur le concept Known-to-the-Commission, elle facilitera l’entrée d’une personne, détenant une licence auprès des les bourses étrangères, à Maurice. «Les personnes n’ont plus le temps d’attendre, il faut bouger beaucoup plus vite», explique Renganaden Padayachy. Les nouveaux formulaires d’applications seront bientôt disponibles, précise-t-il.

Il est également primordial d’être efficace dans la mise en vigueur des règlementations. La FSC s’appuiera davantage sur les outils technologiques, tels que l’intelligence artificielle, le «big data» et le «blockchain». Un manuel des règlements et des recommandations des diverses associations de régulateurs internationaux est en préparations.

La FSC souhaite également superviser les licences des actionnaires. Des inspections seront effectuées avec les autres institutions régulatrices. Cette coopération permettra également de se faire mieux connaitre dans les autres pays. Maurice peut en profiter pour mieux étoffer ses règlementations aux normes internationales. «Cela nous permettra de devenir une société financière internationale de renoms», conclut le président de la FSC.

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